Pages

mardi 30 janvier 2018

ÉCOLOS ET SOCIALISTES : LE FRIC D'ABORD !

Nous suivons avec attention l'évolution du projet éolien tarn-et-garonnais car, à l'instar de nombreuses tentatives d'implantation de machines à vent en France, on y retrouve ce cocktail de gros sous publics se muant en gros sous privés, d'élus locaux aux mains pleines de confiture, d'intimidations politiques, d'études bidonnées, de délibérations pipées, de sociétés à tiroirs, de silences calibrés... 

Il est particulièrement savoureux d'observer des écologistes prêts à envoyer des dizaines d'espèces protégées au hachoir éolien et à s’asseoir confortablement sur le principe de précaution ; d'entendre des socialistes plaider avec émotion pour les paradis fiscaux anglo-saxons et l'argent du pétrole (devenu soudainement inodore). Oubliée aussi l'affreuse empreinte-carbone des milliers de rotations de camions nécessaires au transport de dizaines de milliers de m3 de béton ! Et très loin le circuit-court ou le patriotisme économique car rien de rien dans les éoliennes Valorem n'est produit en France.




Citons, parmi ces bienheureux soutiens de la finance internationale freetax et partisans du massacre d'oisillons et de bébés chauves-souris, l'association mal nommée "Les Colibris de Montech" dont la profession de foi promet : "Si comme nous, vous souhaitez améliorer votre façon de vivre ensemble ou de consommer différemment, vous voulez une société plus équitable; fabriquer vos produits ménagers ou cosmétiques, manger sain et local, redécouvrir votre environnement naturel proche, remettre le développement durable au centre des préoccupations de notre communauté, privilégier la solidarité à la compétition, partager vos compétences". 

Eh bien, cette association de bienfaiteurs de la nature, des oiseaux et de l'Homme (sans doute sincères mais quelque peu naïfs...) a lancé une pétition, non pas contre mais en faveur du projet Valorem qui va bétonner un hectare de terres agricoles, en bordure du Canal de Garonne et de la forêt de Montech. 


Victimes de l'industrie éolienne...


Oui mais, Mesdames, Messieurs, il y a les dotations aux collectivités ! Comme si la santé, le bien-être ou le patrimoine des gens pouvaient être échangés, à leur insu, contre quelques miettes abandonnées par l'avide Valorem au budget des communes ! D'autant que cet argent provient de la poche de tous, après avoir été collecté par EDF, sous forme d'une contribution à l'éolien ! En quelque sorte, les victimes sont contraintes d'enrichir leur bourreau, avec la bénédiction des représentants du canton...

Il y a quelque chose de choquant à voir les élus d'une commune telle que Montech, endettée à des hauteurs intersidérales**, faire la danse du ventre à des chairmen de fonds d'investissement so british, pour récupérer trois francs six sous... qui ont été dépensés, braves gens, il y a trois ans ou plus. Montech est donc à vendre ? 

Nous vous invitons à lire le rapport du collectif anti-éoliennes 82. Tous les ingrédients cités plus haut y tiennent bonne place, mais avec des noms et des faits. Il y est question de plans erronés (pour un permis de construire des engins de 200 m de haut!), d'avis favorable jamais acté, de conseillers municipaux qui vont toucher des loyers (10 000€ annuels selon nos infos), de périmètres de sécurité non respectés (rentabilité oblige), de perspectives truquées !  

Les conseils municipaux de Finhan, Montbartier et Montech ont ou vont voter une dernière fois, à l'instar de la Communauté de communes présidée par Mme Nègre. La première fois, tous avaient accordé leur confiance au promoteur Valorem. Qu'en sera t-il aujourd'hui, car nul n'ignore plus les turpitudes du dossier. A suivre et comment !

*Le promoteur Valorem a demandé l'autorisation spéciale de "tuer par collision" plus de 70 espèces protégées. En effet, la surface couverte totale par les 6 abattoirs à oiseaux est de... 80 828 m² ! Et elles tournent ! 

** Presque 13 millions d"€