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mercredi 14 juin 2017

LÉGISLATIVES 82 : DERNIÈRE LIGNE DROITE UN PEU COURBE

Dans la première circonscription, les jeux sont faits et la studieuse députée socialiste n’échappera pas à la vague enmarchiste incarnée par Pierre Mardegan, un notable presque à l'ancienne, médecin et conseiller général (comme on disait jadis). 

Le score de Thierry Deville (15%) est conforme à sa popularité à droite tandis que le FN Viallon termine troisième, une place qu'il doit en partie à la candidate de DLF 82, Martine Baudoz, qui engrange quasiment sans faire campagne la bagatelle de 673 voix.


Dans la seconde, l'admirateur de la République islamique d'Iran Romain Lopez fait "tapis" en tirant de sa retraite anticipée son employeur, Marion Maréchal-Le Pen, laquelle tiendra un meeting à Cazes-Mondenard. Son dernier meeting, précise l'affiche. Une bien piètre fin de carrière provisoire pour la nièce de Marine, contrainte de voisiner (symboliquement) avec un autre ardent soutien de Romain Lopez, le gourou antisémite Soral. 

Le journal Libération de ce jour parle justement de Romain Lopez et de sa lugubre proximité avec Soral le Terrible.




Dans une interview parue ce jour dans la Dépêche du Midi, Romain Lopez se prétend "homme de droite". Sur ses affiches, il appelle à l'union de la "droite". Bien sur, nécessité électorale fait loi et les mots sont gratuits. 

M. Lopez pourrait être de droite s'il n'était pas un militant pro-palestinien plaidant pour le boycott des produits israéliens, pour le coup un véritable marqueur du gauchisme hexagonal. 





M. Lopez pourrait être de droite s'il n'était pas le voisin de palier philosophique de Soral, repris de justice antisémite condamné à de multiples reprises pour apologie de crime contre l'humanité et théoricien de la réconciliation de "la gauche du travail" avec "la droite des valeurs". 







M. Lopez pourrait être de droite si lui-même ne s'en était défendu à de multiples reprises en appelant notamment les "patriotes de gauche" à rejoindre le FN






M. Lopez pourrait être de droite s'il ne qualifiait la droite française de "plus bête du monde". Les électeurs de M. Albugues apprécieront...




S'il n'avait pas défini lui-même le FN comme un parti "ni de droite ni de gauche". 



S'il n'était pas un zélateur du Hezbollah, organisation terroriste d'essence islamiste : 




S'il ne manifestait pas une préférence pour une religion, ce qui est contraire (dans la vie publique) à la laïcité au sens français du terme et même à la doctrine du FN :




S'il n'était pas un admirateur transi de rappeurs de banlieue appelant à "niquer les sionistes" :




M. Lopez pourrait être de droite s'il respectait les femmes (politiques) :










Bref, Romain Lopez pourrait être de droite s'il n'était pas d'extrême quelque chose en sus d'être sexiste, autrement dit un véritable adepte d'Alain Soral.  A jamais, M. Lopez.