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samedi 26 octobre 2019

MUNICIPALES 2020 MOISSAC : LA FACE CACHÉE DE LA DÉPÊCHE ?


La Dépêche du Midi, toujours à la pointe de l'info politique, nous faisait savoir il y a déjà un mois que le rassembliste national Romain Lopez était candidat à la mairie de Moissac ; puis récemment, qu'il venait d'être rejoint par une adjointe de l'équipe actuelle de Jean-Michel Henryot, maire de Moissac. Une belle "prise de guerre" comme on dit dans le milieu.

L'article cependant ne souffle mot de l'un des traits caractéristiques de Romain Lopez, son adhésion publique aux thèses de l'antisémite Alain Soral.  

On s'en étonnera. Car jusqu'à ce jour, le quotidien régional ne pouvait publier le moindre articulet sur le frontiste sans accoler à son nom l'épithète "sulfureux" ou "soralien" et rappeler son appartenance à cette affligeante mouvance. Les exemples abondent. 

En réalité, tout dépend de son adversaire du jour. 

Lorsque son concurrent politique est un honorable membre du Parti radical de gauche, Lopez est revêtu illico (et à juste titre), tant dans les pages de La Dépêche que sur les estrades, de tous les attributs de l'activiste "proche de Dieudonné et Soral", auteur de "propos antisémites". Un constat d'ailleurs irréfutable fondé sur des dizaines de publications et, point d'orgue, le soutien personnel du complotiste anti-juifs Soral au candidat Lopez. Ex :






  
Mais ce n'est manifestement plus le cas lorsque l'adversaire de Lopez est aussi... un rival du PRG. Il n'y a soudainement plus aucune urgence à dénoncer ce "danger pour la démocratie", démocratie qui attendra bien quelques mois son "sauvetage"... 




La "face cachée de Lopez" le restera (médiatiquement) à Moissac aussi longtemps que Lopez pourra nuire efficacement à Maryse Baulu et Gérard Vallès, ralliés à Christian Astruc...tombeur de Jean-Michel Baylet en 2015. 

Mais vous pouvez être surs qu'à Beaumont-de-Lomagne, bastion du PRG où une liste concoctée par le même Lopez menacera bientôt l'avenir politique de Jean-Luc Deprince, le péril antisémite deviendra très rapidement une urgence que tous les citoyens dignes de ce nom devront combattre d'une même voix !  Pour vous en convaincre, cet extrait de vidéo (crédit : TV Citoyenne - vidéo intégrale disponible ici) :




samedi 12 octobre 2019

"GAUCHE UNIE" : CE QUE LE PS82 VOULAIT VOUS CACHER EN 2020


C'est fait et bien fait parait-il : la "gauche" se présentera unie aux municipales 2020 en Tarn-et-Garonne ! Mais unie avec qui ? 



On mesurera d'emblée le sens de l'honneur et la profondeur des convictions socialistes (ne parlons pas des communistes, dindons utiles de la farce) à cette aune : Valérie Rabault, 
cheffe des députés PS qui passe son temps à taper sur la politique de droite de Macron a fait alliance avec le PRG de Sylvia Pinel et Jean-Michel Baylet, soutiens de Macron (et réciproquement) ! 




Mais ce n'est pas là l'ultime compromission de Valérie Rabault : il y a à peine deux ans, les dignitaires du PS82 (dont Dominique Sardeing-Rodriguez, âme damnée de Jacques Moignard, et Pascal Arakélian) hurlaient en chœur à la trahison du PRG et se disputaient pour agonir Sylvia Pinel et Jean-Michel Baylet : "manipulation insidieuse de l'opinion" (via La Dépêche), "profond mépris pour les militants de gauche", "problème psychologique récurrent" (diantre !), mégalomanie, "vieilles méthodes politiques", intelligence avec la droite et autres confiseries...

Et les socialistes cognaient jusqu'à épuisement sur La Dépêche, ses "écrivaillons" sans talent, ses "copistes" du dimanche matin, son patron "égocentrique"... 

Oui vous avez bien lu. 

Ce sont ces mêmes socialistes que l'on retrouve aujourd'hui, rampant au pied "
du fric et du pouvoir médiatique" afin de bénéficier à plein des "pratiques insidieuses" de "manipulation de l'opinion" qu'ils dénonçaient avec la (presque) verve outrée de Jaurès en 2017...  Et ils osent nommer cet avilissement, cette décomposition morale, ce pacte avec ceux "qui font le lit du Front National"  une "union de la gauche" !  

Comment s'étonner que les électeurs abandonnent par charrettes entières ce parti, le parti socialiste, qui vend son âme, son passé, ses valeurs, ses électeurs pour quelques photos dans un journal ? Faut-il tenir à ses places ! Faut-il avoir très peur pour s'humilier de la sorte ! 


Pourtant comme l’assénait avec une certaine justesse Pascal Arakélian en décembre 2016, tout juste après la "trahison" des Radicaux : "Tout ce pouvoir ne vous a même pas permis de préserver vos postes [...]". N'était-ce pas là une sentence à méditer ?