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dimanche 21 mai 2017

LES GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE DE ROMAIN LOPEZ (FN)

Les cadres du FN82, tel Patrice Charles, Sandrine Perez ou Thierry Viallon, après avoir soutenu bec et ongles le judéophobe Romain Lopez, semblent atteints d'un étrange mutisme : plus un mot, plus une ligne, plus un tweet depuis que Lopez est officiellement candidat, pas même un petit retweet de son affiche de campagne.

Il s'est donc passé quelque chose. 

Nous avons notre version : Lopez, qui ne fait pas l'unanimité au sein du Front 82 (il faudrait être sourd !) serait encore moins apprécié des dirigeants frontistes de la région Occitanie : il ne devait son "statut " de vicomte local du FN qu'à Marion Le Pen dont il est (était) l'employé et le protégé... 

Et effectivement, depuis l'annonce de la retraite provisoire de la nièce de Marine, les langues (et les esprits) se délient : Lopez donnerait une bien piètre image du FN en voyant des juifs partout, surtout où ils ne sont pas...

Il ne faut pas chercher ailleurs l'ostracisation grandissante (et légitime) dont il est l'objet, tant au FN qu'en dehors, par exemple de la part des militants de Dupont-Aignan en Tarn-et-Garonne, dont la patronne résume bien l'opinion : "Ce monsieur n'a pas notre soutien"*. L'Union des Patriotes de Jean-Marie Le Pen a même décidé de lancer un candidat contre Lopez, comme par hasard un ancien du FN82. Terrible !

La campagne du futur-ex assistant parlementaire de Marion Le Pen risque donc de tourner au cauchemar, car si ses alliés et amis commencent à le lâcher (ou à le supplicier), ses adversaires politiques n'ont pas encore ouvert la boite à gifles (comme on dit à Sapiac) et ça risque de piquer aux joues... 


Romain Lopez en compagnie du grand-père de Marion, Jean-Marie Le Pen

* La Dépêche du Midi 21 mai 2017 rubrique indiscrétions