Pages

dimanche 25 août 2019

2020, L’ANNÉE ASTRUC ? (1)


Les municipales approchent à grands pas. L'heure pour Politic Circus de remettre le couvert. Et de constater que Christian Astruc, président du Conseil départemental, pourrait conforter à cette occasion son statut (récent) de patron politique du Tarn-et-Garonne, et ancrer solidement son mouvement "Les Mobilisés" dans le décor local, au grand dam de Jean-Michel Baylet et Brigitte Barèges.



Les ambitions de ces deux-là seront fatalement modestes, très loin de la reconquista, et se "limiteront" à ne pas perdre leurs (derniers) fiefs respectifs. Montauban pour l'une, Montech et Beaumont pour l'autre. 

Tour rapide du propriétaire :   

Montauban

A Montauban, Brigitte Barèges devra vigoureusement s'employer pour se débarrasser du docteur Mardegan, soutenu par Christian Astruc, qui pourrait créer la surprise de l'année dans une empoignade où la gauche et le RN feront tapisserie. 

On se souviendra que Brigitte Barèges avait déployé en 2017 des kilotonnes d'énergie pour faire obstacle à l'élection de son ex-partenaire Pierre Mardegan à l'Assemblée nationale, favorisant ouvertement celle de la socialiste Valérie Rabault : "Entre deux candidats de gauche, j'ai voté Valérie Rabault " (CFM Radio - 22/06/2017). 

Les électeurs de droite auront été ravis d'apprendre à cette occasion qu'en 2015 et sur les chaudes recommandations de Brigitte Barèges, ils avaient voté, sous la bannière UMP/UDI, pour son équipier, un "candidat de gauche" ! On ne saurait mieux injurier l'intelligence de ses propres troupes. 




Montech

Valérie Rabassa (dernier parti fréquenté : RN) ne se représentera pas à Montech, ultime forteresse -d'importance- de la coalition socialo-radicale, laquelle partira en pôle position et défendra chèrement sa peau. En face, on ne compte pour l'heure qu'un candidat déclaré, l'ex-beaumontois Eric Lagrange, centre-droit, qui multiplierait rencontres et contacts. 




Seule certitude : à cette occasion, les Montéchois (mais aussi les Beaumontois) assisteront à un défilé de députées (radicale et socialiste) qui viendront chanter les louanges de la gestion municipale. Pour le reste, ça risque d'être très sportif, d'autant que se joue également la présidence de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne, l'une des plus puissantes du département. 




Moissac

Moissac verra Maryse Baulu, soutenue par la majorité départementale, postuler à la succession de Jean-Michel Henryot. En face, Romain Lopez, pilier régional de la Soralie flamboyante, tentera une nouvelle fois sa chance. Le lourd dossier attaché à sa cheville devrait toutefois l'empêcher de courir loin et longtemps dans la ville des Justes. On lit dans la Dépêche de ce jour (indiscrétions) que Daniel Calvi, ancien adjoint au développement économique, se "rapprocherait de Romain Lopez". Se rapprocher de Lopez, c'est se rapprocher des idées gluantes de Soral. Le ressentiment est mauvais conseiller... 





Beaumont-de-Lomagne

L'exubérant maire radical Deprince pourrait affronter une alliance de tenaces revanchards ex-LR et d'activistes locaux du RN. Une étrange coalition menée conjointement par Jacqueline Tonin (suppléante du sénateur Bonhomme) et Michel Wybierala, très proche du judéophobe Romain Lopez. Les mêmes recettes (en pire) que celles utilisées en 2014 par Alain Bergamasco et qui connaîtront, le cas échéant, le même sort funeste. 




La liste annoncée du dissident Christian Mailfert, ex-adjoint de Jean-Luc Deprince, maintiendrait le suspense, à condition de se présenter seule face au maire. Toute configuration à 3 listes contribuera à une nouvelle victoire de Deprince, sans doute plus étriquée qu'en 2014 mais victoire quand même. 


1 commentaire:

  1. De quoi affûter tous les appétits autour d'un grand dîner CON se le dise, qui s'annonce flamboyant de plats à déguster
    entre amis et ennemis...
    Du sucré salé en avant première.
    Ça promet de bons desserts aux goûts amères pour embaumer toutes les papilles !

    RépondreSupprimer